PROCES MURRAY : Vendredi 7 octobre - Témoignage de Dan Anderson (suite)

[feeclochette58]

Un toxicologue et l’avocat du médecin de Michael Jackson ont débattu aujourd’hui pour savoir si la présence d’un sédatif dans l’estomac du chanteur était une preuve qu’il avait avalé le médicament.

Dans un contre- interrogatoire d’une extrême lenteur mené avec des termes très techniques comme "piège à ions" et "biodisponibilité", l’avocat de Conrad Murray a suggéré à plusieurs reprises qu’il n’y avait pas d’autre explication.

Et le témoin a encore et encore insisté sur le fait que ça pouvait être possible, mais la question devrait être posée à quelqu’un de plus compétent en la matière.

Comment la minuscule quantité de Lorazepam retrouvée dans l’estomac de Jackson est-elle arrivée là ? C’est aussi l’objet du débat.

Murray a reconnu avoir injecté deux doses à Jackson, mais la défense prétend que le chanteur a avalé une poignée de pilules sans que Murray en ait eu connaissance.

Dan Anderson, toxicologue au Bureau du Coroner de Los Angeles, a dit que selon son expérience "on peut retrouver des résidus de médicaments dans l’estomac… même s’ils ne sont pas pris oralement".

Pressé par l’avocat de la défense J. Michael Flanagan d’expliquer les propriétés spécifiques du Lorazepam, le témoin a émis une objection, disant qu’il préférait "laisser faire les nombreux experts qui viendront après moi".

Flanagan a insisté, pressant Anderson de lui parler en détail de l’heure d’absorption du Lorazepam, et si le médicament était sujet à une "redistribution post-mortem".

Anderson a répondu plusieurs fois à l’avocat qu’il n’était pas à l’aise avec l’idée de donner son opinion.

"Personnellement, je préférerais laisser un pharmacologue répondre", a-t-il dit.


Source : latimes.com/MJFrance – Traduction PYC / MJJLEGACY